Blanche Neige et les sept nains (1937 – 83 min)
Les studios Walt Disney ont sorti Blanche Neige et les Sept Nains au Théâtre de Hollywood Carthay Circle le 21 Décembre 1937. C’est le tout premier long-métrage d’animation réalisé en couleur, il a été acclamé dans le monde entier, remportant le Grand Biennale d’Art Trophée du Festival du Film de Venise et des prix spéciaux de la New York Film Critics Circle (association américaine de critiques de cinéma) et de l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences (AMPAS, en français: académie des arts et des sciences du cinéma). Le film a également reçu un oscar honorifique fait sur-mesure, qui se composait d’une statuette d’Oscar standard aux côtés de sept statuettes miniatures (représentant les nains).
Blanche-Neige et les Sept Nains continue de recueillir des distinctions et des prix. En 1989, il a été parmi les 25 premiers films en vedette à être conservés dans la Bibliothèque du registre du Congrès national du film, et en 2008, il a été nommé le plus grand film d’animation de tous les temps par le American Film Institute. Le film a également marqué un jalon essentiel dans l’animation. Walt Disney et ses artistes ont défini le fondement artistique qui allait façonner tous leurs autres longs métrages d’animation à suivre.
Bien qu’une grande partie des louanges que ce film reçoit doit être dû au fait que c’était la première création d’un long métrage d’animation, je pense que ses mérites évidents et ses triomphes artistiques sont suffisants pour maintenir sa place au sommet.
Tout d’abord, il y a l’œuvre d’art, qui est magnifique. La couleur n’est pas encore au top, comme, disons, « Cendrillon » (1950), mais elle est convenable et belle tout de même. Une peinture d’aquarelle virtuelle qui prend vie. Les détails de l’animation ne manquent jamais de nous étonner. Il suffit de regarder les gouttes de pluie dans la séquence de poursuite vers la fin. Regardez comme elles frappent les rochers, et se dérobent. Une telle attention aux détails a été rarement égalé dans un film d’animation, à l’exception peut-être de « Pinocchio » (1940).
Les personnages de Blanche Neige et les sept nains ont des degrés divers d’intérêt, avec Blanche-Neige tout d’abord. Les nains sont tous charmants, et ce sont eux qui portent le film au cours de leur screentime avec la princesse. Cependant, il ne faut pas nier que la véritable star de ce film, c’est la méchante reine. Tant en sa présence glamour que dans sa transformation en une vieille femme, elle est fascinante à regarder. Je ne crois pas qu’un méchant de Disney n’a jamais été à la fois effrayant et magnifique.
Enfin, la musique de Blanche Neige et les sept nains est vraiment mémorable. La séquence « Heigh Ho » est visuellement impressionnante, et la chanson des nains quand ils se baignent est un grand moment de comédie. Sans parler de l’hymne de Blanche-Neige « Un jour mon Prince viendra », un autre joyau de la bibliothèque Disney.
Blanche Neige et les sept nains est une production énorme. Belle, passionnante et mémorable.
Blanche-Neige (Schneewittchen en version originale allemande) est le titre d’un conte célèbre en Europe et en Amérique du Nord, dont la version la plus connue est celle recueillie et mise en forme par Jacob et Wilhelm Grimm parue en 1812 (numéro 709 dans la classification Aarne-Thompson). Le conte collecté par les frères Jacob et Wilhelm Grimm aurait été inspiré par un mythe germanique.
L’histoire
Une belle princesse nommée Blanche-Neige se réfugie dans la forêt, dans la maison des sept nains, pour se cacher de sa belle-mère, la méchante reine. La reine est jalouse parce qu’elle veut être connue comme étant « la plus belle de la terre », mais son miroir magique lui dit que Blanche-Neige surpasse sa beauté. Les nains s’attachent à leur visiteur inattendu, qui nettoie leur maison et leur cuisine de bons petits repas. Mais un jour, alors que les nains sont à leur mine de diamants, la reine arrive à la maison déguisé en vieille femme et persuade Blanche Neige de mordre dans une pomme empoisonnée. Les nains, averti par les animaux de la forêt, se précipitent à la maison pour chasser la sorcière, mais il est trop tard pour sauver Blanche-Neige de la pomme empoisonnée. Ils la placent dans un cercueil de verre dans les bois et la pleurent. Le prince, qui est tombé amoureux de Blanche-Neige, la réveille de l’envoutement de la méchante Reine avec un baiser.
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