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Jeux des enfants à travers le monde

Jeux des enfants à travers le monde

Dans le monde entier, dans toutes les cultures et tous les pays, les enfants jouent à des jeux. Bien que ces jeux puissent varier d’un endroit à l’autre, vous les reconnaîtrez sous une forme ou une autre. Vos enfants ne peuvent peut-être pas trouver le Pakistan sur une carte, mais leur apprendre toutes sortes de cultures n’est pas plus compliqué que de jouer à un jeu. Alors la prochaine fois que vous entendez « Maman, je m’ennuie ! » stimulez le sens de l’aventure de vos enfants en ajoutant une saveur internationale aux moments de divertissement avec ces jeux des enfants à travers le monde. Invitez ses copains, faites tourner le globe et choisissez un endroit. Le rire n’a pas besoin de traduction.

Je vous invite aussi à lire des jeux et des peuples où je vous proposait déjà quelques jeux des enfants à travers le monde (Allemagne, Togo, Inde, Mali, Philippines, Cambodge, Brésil, Bolivie, Canada, Pérou, Grèce et Syrie).

Jeux des enfants à travers le monde

SKIPPYROO (Australie) : il s’agit d’un jeu populaire utilisé dans de nombreuses écoles maternelles australiennes pour aider les enfants à écoter et à apprendre le nom de leurs camarades de classe. Les enfants sont assis en cercle et un adulte demande à un enfant d’aller au centre : c’est le premier Skippyroo, le kangourou. Skippyroo se penche en avant sur le sol, les yeux fermés, tandis que les enfants du cercle chantent : « Skippyroo le kangourou, somnolant au soleil de midi, un chasseur arrive, cours, cours, cours, cours. » À ce stade, un adulte désigne un enfant assis dans le cercle, qui touche ensuite l’épaule de Skippyroo et dit : « Devine qui t’a attrapé juste pour le plaisir ? » et attend. Skippyroo essaie de nommer le propriétaire de la voix et, s’il devine correctement, ils échangent leurs places, sinon il recommence. Le jeu continue jusqu’à ce que tous les enfants aient eu la chance d’être Skippyroo.

KABADI (Sri Lanka) : un joueur court sur le territoire adverse pour tenter de toucher l’un des adversaires. Ce faisant, le joueur doit continuer à crier « kabaddi-kabaddi » tout le temps pendant lequel ils se trouvent sur le territoire de l’adversaire, jusqu’à ce qu’il revienne de son côté. Regardez ci-dessous des enfants qui y jouent à l’école.

TAG (Royaume-Uni) : aussi appelé TIG. Une personne est choisie pour être « IT » (ça). Le joueur qui est « IT » doit attraper quelqu’un d’autre qui devient alors « IT ». Un peu comme les jeux d’attrape en France.

GROS SERPENT (Ghana) : un enfant, le serpent, essaie de toucher les autres. Les enfants touchés prennent la main du serpent et tentent de toucher les autres. La tête et la queue sont les seuls à pouvoir toucher les joueurs libres. Si le corps du serpent se brise, le serpent doit recommencer. Le jeu se termine lorsque tout le monde a été touché.

SHADOWS (Irlande) : les joueurs doivent marcher sur les ombres (shadows) des adversaires pour pouvoir les attraper lorsqu’ils sont les poursuivants. Si vous êtes poursuivi, vous pouvez courir dans un endroit ombragé où vous n’avez pas d’ombre et où vous êtes en sécurité.

CLAP (Nigeria) : ce jeu est aussi connu sous le nom de Ten Ten au Nigeria. Les joueurs se font face, se tapant les mains et levant les jambes. Ils doivent s’assurer qu’ils ne lèvent pas la jambe directement face à celle de l’adversaire, ce qui signifie qu’un joueur peut soulever la jambe gauche lorsque l’autre lève la jambe droite. Si un des deux joueurs soulèvent la mauvaise jambe, l’autre joueur marqua un point. D’autres jeux de « clap » sont également populaires dans les terrains de jeux nigérians, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.

DODGEBALL (États-Unis) : il existe différentes versions de ce jeu qui est en fait une version un peu plus sportive de notre célèbre ballon prisonnier. Aux États-Unis, la National Amateur Dodgeball Association indique que les équipes doivent avoir six joueurs en action et trois balles à la disposition de chaque équipe. Le but est d’éliminer tous les joueurs de l’équipe adverse en les frappant avec une balle en dessous des épaules. Voir les règles sur cette page : https://www.jeux-animations-sports.com/dodgeball/.

KHO KHO (Inde) : joué par équipes de 12, dont neuf entrent sur le terrain. Ils essaient d’éviter d’être touchés par des membres de l’équipe adverse. Retrouvez l’histoire et les règles du jeu Kho Kho.

OONCH NEECH (Pakistan) : un joueur désigné doit attraper ses adversaires. Cependant, les joueurs peuvent être à l’abri d’une capture s’ils montent sur quelque chose : un porche, un trottoir, une branche d’arbre. C’est un peu l’équivalent de notre chat perché ! Retrouvez les règles du jeu Ooonch Neech.

LUKSONG-BAKA (Philippines) : luksong-baka signifie « sauter par-dessus la vache », un joueur est accroupi tandis que les autres sautent par-dessus lui. La partie progresse lorsque le joueur accroupi se redresse progressivement, ce qui rend plus difficile la tâche des autres joueurs. Un joueur prend sa place quand il touche le « baka » (vache) en sautant. Cela se répète encore et encore jusqu’à ce que les joueurs déclarent un vainqueur ou jusqu’à ce que les joueurs décident d’arrêter la partie.

LUTA DE GALO (Brésil) : c’est un jeu à deux joueurs mais plus d’enfants peuvent jouer à tour de rôle (luta de galo signifie combat de coq). Chaque joueur a un mouchoir ou un morceau de tissu glissé dans une poche ou à la ceinture. Les deux joueurs ne sont pas autorisés à utiliser leur bras droit, qui doit être croisé sur leur poitrine. Ensuite, en sautant sur une jambe, chaque joueur doit essayer de capturer le mouchoir de son adversaire en utilisant sa main gauche. Si l’enfant pose l’autre jambe ou déplie son bras droit, il est éliminé. La dernière personne qui a encore son mouchoir est le gagnant.

CORRE, CORRE LA GUARACA (Chili) : le nom amusant de ce jeu se traduit par « Cours, cours la Guaraca ». Les enfants chiliens parlent généralement espagnol, mais Guaraca est en réalité un mot absurde. Les joueurs s’assoient en cercle pendant qu’un joueur désigné court autour du bord extérieur avec un mouchoir. Les enfants assis ne sont pas autorisés à regarder. Ils chantent « Corre, Corre, la Guaraca celui qui se retourne sera touché sur la tête ! » Essayant de ne pas se faire sentir, le coureur laisse tomber le mouchoir sur le dos d’un enfant et s’enfuit. S’il fait le tour du cercle avant que le joueur réalise que le mouchoir est sur son dos, le joueur assis est éliminé. Si le joueur assis attrape le mouchoir, il doit essayer d’attraper le coureur. S’il réussit, le coureur est éliminé. S’il ne parvient pas à le toucher, ils jouent à nouveau, mais cette fois, le joueur 2 est le coureur.

PILOLO (Ghana) : il vous faut une pièce ou un bâton par joueur. Désignez un joueur et déterminez une ligne d’arrivée. Le joueur désigné cache secrètement les pièces alors que les autres joueurs ont le dos tourné. Ce même joueur se place ensuite sur la ligne d’arrivée pour bien voir quel joueur arrivera le premier. Quand il dit « Pilolo ! » (ce qui signifie « il est temps de chercher ») et les joueurs courent pour être le premier à trouver une pièce et à franchir la ligne d’arrivée avec. Le gagnant reçoit un point. Pour rejouer, rassemblez les pièces et désignez un nouveau joueur. Le jeu est répété autant de fois que les enfants le veulent. Le joueur avec le plus de points gagne la partie.

SEMUT, ORANG, GAJAH (Sumatra) : ce jeu est similaire à notre célèbre pierre, feuille, ciseau et se joue de la même façon. Ce sont les signes qui changent : le petit doigt levé est la fourmi (semut), l’index levé est l’humain (orang) et le pouce levé est l’éléphant (gajah). L’éléphant bat l’humain parce qu’il est plus fort; l’humain vainc la fourmi parce qu’il peut marcher dessus et l’écraser. Et la fourmi ? Elle peut ramper dans l’oreille de l’éléphant, le mordre et le rendre fou, de sorte que la fourmi bat l’éléphant. Si les joueurs font les mêmes signes, ils recommencent.

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